Cet enfant qui tire la langue en écrivant ou quand il se concentre...
Le réflexe d’agrippement
Le réflexe d'agrippement, également connu sous le nom de grasping, est un réflexe primitif présent chez les nouveau-nés. Il peut avoir des incidences à différents niveaux : cognitifs, émotionnels et moteurs.
Incidences cognitives
Si le réflexe est intégré, l'enfant peut avoir un développement normal de la latéralité et du langage. Il peut communiquer facilement et faire preuve de créativité fluide. En revanche, si le réflexe n'est pas intégré, l'enfant peut présenter des troubles comme la dyslexie ou la dyscalculie, un développement langagier difficile, des compétences de communication pauvres et du mal à attraper ses idées.
Incidences émotionnelles
Sur le plan émotionnel, si le réflexe est intégré, l'enfant peut avoir un sentiment d'être accompagné, être capable de lâcher prise, avoir une stabilité affective et une sensation d'enracinement à la vie, et être facile à donner. Par contre, si le réflexe n'est pas intégré, l'enfant peut avoir un sentiment de survie permanente, une sensation d'être maintenu en pause, être instable, être "demandeur", et avoir de l'égoïsme et de la difficulté à partager et à donner.
Incidences motrices
Sur le plan moteur, si le réflexe est intégré, l'enfant peut avoir de la dextérité dans la motricité fine et globale, une bonne coordination main-bouche/tête/jambe/yeux, une syncinésie (langue ou pied), une détente des mâchoires, une exploration de la ligne médiane et une langue stable et centrée. En revanche, si le réflexe n'est pas intégré, l'enfant peut avoir une pression excessive sur le stylo, une dysgraphie, une motricité fine difficile, une tension dans les membres supérieurs et du bruxisme.
Comprendre le réflexe d'agrippement et comment il peut affecter le développement de votre enfant peut vous aider à mieux répondre à ses besoins et à l'accompagner dans son développement.
Si vous souhaitez de plus de précisions, n'hésitez pas me contacter.