Neuropsychologue à Vénissieux
J ’ai eu la chance de représenter mon cabinet de neuropsychologie de Vénissieux lors du "QG - Rendez-vous des Entrepreneurs des Quartiers" à Paris , organisé à Saint-Ouen.
Cette invitation, je la dois à l’accompagnement de Positiv’ à Vénissieux et de la BPI qui finance la journée. C’est d’ailleurs mon conseiller, Abdellah Touzalla, qui m’a proposée pour participer à cette journée qui rassemblait des entrepreneurs venus de partout en France. Trois semaines plus tard, je suis dans le train à 7h du matin avec d'autres entrepreuneur.e.s en direction de la capitale.
Sortir du cabinet pour ce type d’événement nous change du quotidien, surtout quand on exerce en tant que neuropsychologue à Vénissieux et qu’on porte un projet ancré dans un Quartier Prioritaire de la Ville. J’ai pu rencontrer des entrepreneurs qui en sont encore au tout début de leur idée, d’autres déjà installés, chacun avec son parcours, ses réussites et ses obstacles. Ces échanges m’ont rappelé que derrière chaque activité il y a une énergie commune : avancer, construire, créer quelque chose pour son territoire.
En tant que neuropsychologue lyon, je travaille au quotidien sur des bilans QI, des bilans TDAH, des bilans TSA et autisme, des bilans WISC et sur l’accompagnement neuropsychologique des enfants, des adolescents et des adultes. Et ce qui m’a frappée pendant cette journée, c’est que lorsque j’échangeais avec d’autres entrepreneurs, les réactions étaient presque toujours les mêmes. Il y a d’abord cette question qui revient systématiquement : « c’est quoi exactement un neuropsychologue ? »
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Alors j’explique mon quotidien, le fait d’évaluer le fonctionnement cognitif, d’explorer la mémoire, l’attention, les fonctions exécutives, le langage, de comprendre les forces et les fragilités d’un enfant ou d’un adulte, de repérer les signes d’un trouble du neurodéveloppement et d’aider les familles et les écoles à mettre en place des aménagements adaptés... et j'en passe ! Et en général, ces bilans sont demandés par la MDPH ou par les PCO, ce qui explique pourquoi tant de familles finissent par rencontrer un neuropsychologue au cours du parcours de leur enfant. L'expert de l'enfant reste son parent et je le souligne ! |
L’autre réaction est presque toujours un partage d’expérience : « j’ai emmené ma fille faire un bilan pour son projet personnalisé », « moi je suis TDAH, j’ai déjà consulté », « je suis AESH, je vois ça tous les jours ».
Les histoires changent, mais il y a un point commun évident : chacun connaît quelqu’un, dans sa vie personnelle ou professionnelle, qui présente des signes ou une reconnaissance de handicap. Au fond, tout l’enjeu est là : réussir à diminuer la situation de handicap au quotidien en posant enfin des mots sur les maux, en comprenant ce qui se joue réellement et en permettant à la personne d’entrer dans un circuit de prise en charge adapté, clair et cohérent avec ses besoins.
